“Désirée se rend régulièrement sur la tombe de son mari qui a eu le mauvais goût de mourir trop jeune. Bibliothécaire de métier, et citadine pragmatique, elle vit dans un appartement tout blanc, très tendance. Au cimetière, elle rencontre le mec de la tombe d’à côté, dont l’apparence l’agace autant que la tombe avec sa stèle tape-à-l’ oeil. Depuis le décès de sa mère, Benny vit seul à la ferme familiale avec ses vingt-quatre vaches laitières. Il s’en sort comme il peut, de façon assez rustique, et grâce à une bonne dose d’humour et d’autodérision. Chaque fois qu’il la rencontre, il s’énerve contre la ‘Crevette’ qui occupe le banc au cimetière avec lui, avec son bonnet de feutre et son petit carnet de poésie. Rien, a priori, ne rapproche ces deux-là, et pourtant, il suffira d’un sourire qui éclate simultanément sur leurs lèvres, pour qu’ils soient tous deux éblouis. C’est le début d’une histoire d’amour assez cocasse. Ils sont tout le contraire l’un de l’autre.”
Voilà probablement d’ailleurs son point faible: la non-originalité thématique. Cette attirance irraisonnée et irraisonnable qui bouleverse l’ordre établi, c’est, permettez-moi de le dire, du vu, revu et rerevu (ainsi que du lu, relu et rerelu)… Un point faible partiellement effacé toutefois par la fin double, à la fois tranchante et ouverte, qui laisse le lecteur maître de choisir son camp et le bonheur au hasard des choses, comme c’est bien souvent le cas.
He bien, ça donne envie de s’essayer aux tartines grillées 🙂
Comme si tu n’avais jamais tenté l’expérience 😉
ça a l’air bien sympa, j’ai justement pris mon petit déj avec du pain grillé et un super top beurre dessus !! façon quand je vois des histoires de tombe, ça me convient
bisous !!