“Céleste, héros de cette folle aventure, tombe de nulle part dans une ruelle déserte. Pris de panique, il se sauve et atterrit dans le jardin d’une école peu banale, l’école des ventriloques, dirigée par le Sacro-Saint Directeur. Parachuté dans ce monde parallèle où les marionnettes font la loi, il se démène comme un beau diable pour trouver sa voie. Y parviendra-t-il ? Un texte rythmé et féroce, la verdeur d’un langage qui transgresse toutes les règles par le truchement de la marionnette : tout est permis dans cet univers déjanté et ludique… Ce conte philosophique nous émerveille, nous fait peur, nous fait rire, agissant tel un miroir déformant des nombreuses facettes de notre personnalité. Un spectacle aux frontières du rire, là où la tragédie humaine devient grotesque… Dans cet univers proche de ceux de Kafka et George Orwell, les acteurs manipulent des pantins de taille humaine. A moins que ce ne soient les pantins qui dirigent les acteurs…”
Une pièce de théâtre qui semble originale à travers son utilisation de marionnettes, mettant en abyme de manière aussi infinie qu’indéfinie le travail de l’artiste… de l’acteur.