La rue de Flandre est une des rues commerçantes les plus vivantes du centre ville de la capitale. Et au numéro 12 de l’artère preque piétonne, à deux pas de la place Sainte-Catherine, il y a ce qu’on appelle un restaurant participatif. Ouvert quelques jours avant la mi-octobre, son nom, c’est Makito & Misuko. Son but: faire voyager le client par la cuisine pour qu’il découvre de nouveaux horizons d’Extrême-Orient, d’Inde ou même d’Afrique de manière la plus appétissante possible.
Urban Therapy
L’équipe d’Anicé ne s’est pas limitée à ce projet. Anis et Céline ont en effet déjà développé Urban Therapy, dans cette même rue de Flandre. Le ton est donné dès qu’on y entre. Des cloches de verre abritant des plantes et des bonsaïs accueillent le public sur le pas de la porte d’une odeur qui rappelle les espaces de verdure et leurs essences. Savant mélange entre terrarium et salon de thé servi gratuitement, le lieu veut être une échappatoire du quotidien et un espace de rencontres et d’échanges, au sein duquel on peut « shopper et bruncher », dans une ambiance de nature et de voyage.
« Notre terrarium, c’est notre vitrine pour les passants de ce quartier qui n’est pas vraiment des plus verts », explique Anis. « Mais ce que nous proposons surtout, c’est de créer du lien citoyen et de montrer ce qui existe ailleurs dans le monde en termes de richesses naturelles, culturelles, créatives ou artistiques. Céline et moi avons développé ce projet car nous sommes des passionnés de voyages, et nous voulons apporter aux Bruxellois un regard particulier sur le monde, qu’il puisse bruncher et découvrir des contrées lointaines en même temps, au même endroit. C’est comme ça qu’est né Urban Therapy, que nous gérons via notre société Anicé. »
Et compte tenu de sa visée sociale, toute personne ou association, sur simple demande, peut disposer de la salle pour un délai de 24 heures gratuitement, si ce qu’il compte y organiser n’a pas de fins commerciales. « Nous avons déjà eu un certain nombre de designers qui sont venus présenter leurs créations. Et récemment encore, un amateur de pilotage de drones est venu présenter les techniques de la discipline à un public d’intéressés, de manière très conviviale et personnalisée. »
Urban Therapy a une visée internationale également : « Le but est d’en développer ailleurs qu’à Bruxelles, dans d’autres villes et d’autres pays du monde, pour que les artistes et artisans où qu’ils se trouvent puissent exposer leur talent ou leur invention ailleurs que chez eux, à travers la chaîne des Urban Therapy que nous mettons en place actuellement, notamment en Asie du Sud-Est. À moyen terme, nous voulons en faire une « spiderweb » d’échange des connaissances, au niveau macro et micro, faire vivre une expérience aux gens, et ne pas seulement être un simple magasin ou lieu de rencontre », poursuit Anis.
Urban Therapy, situé au 84 de la rue de Flandre (1000 Bruxelles), est ouvert du mardi au dimanche, de 11h à 19h.