Un piano, une trompette, une contrebasse et une batterie, quelques bières, deux chandeliers et un micro pour vous conter une soirée délurée.
Sur un air de jam, un individu farfelu, lunettes de soleil sur le nez, nous narre la relation tumultueuse de Queeny et Burrs. Désir, jalousie, manipulation sont décrits en mots crus et langage fleuri, sans tabous et avec la complicité des musiciens.
La musique, qui fait partie intégrante de la pièce et ne fait pas que l’accompagner illustre les propos du narrateur, interrompant ce dernier à plusieurs reprises et se lançant dans des solos ou dans des airs de jazz tout au long du récit dont l’ambiance est parfois fiévreuse, voire sulfureuse, mais surtout à l’humour omniprésent…
The Wild Party, c’est une bande de copains en somme – les vôtres ? – qui sont sur scène avec leurs instruments pour vous narrer une histoire tout en swing. Et la frontière entre la scène et le public disparait peu à peu lorsque le narrateur interpelle le public, s’installe sur les marches pour écouter la musique, une bouteille à la main, n’hésitant pas à faire des allées-venues entre la scène et le bar pour se resservir.
Enfin, à l’entracte les comédiens se mêlent carrément au public pour siroter un nouveau verre et achèvent de faire tomber cette barrière. Pour peu, nous aimerions partager la scène avec eux, danser jusqu’au bout de la nuit, trinquer avec cette bande de joyeux compères et s’oublier. Bref, faire notre propre Wild Party à nous !
En somme, The Wild Party est une synthèse plus que réussie entre le jazz et le théâtre donc, un conseil: venez tant pour l’un que pour l’autre.
Du 17/05 au 19/05 à l’Atelier 210, 210 chaussée Saint-Pierre à 1040 Bruxelles. Les prix sont de 10 à 18 €.
D’après l’œuvre de Joseph Moncure March
Mise en scène: Frederik Haùgness
Avec: Benoit Verhaert (paroles), Laurent Delchambre (batterie), Samuel Gerstmans (basse), Grégory Houben (trompette) et Matthieu Vandenabeele (piano). Une étrange histoire d’amour, d’alcool, de sexe et de Jazz.
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