“Les frères Vacario ont annoncé leur intention meurtrière à tous ceux qu’ils ont rencontré, la rumeur alertant finalement le village entier, à l’exception de Santiago Nasar. Pourquoi le crime n’a t il pas pu être évité ?”
Si le colombien Gabriel García Márquez doit sa renommée à son œuvre Cent ans de solitude, Chronique d’une mort annoncée n’en est pas moins un chef-d’œuvre. Caractérisé par ce « réalisme magique » typique de la littérature latino-américaine du XXe siècle, ce roman accumule tant de coïncidences et de hasards qu’il en devient plus burlesque que pathétique.
Il nous expose pourtant la force du « fatum », la fatalité du destin, contre qui rien ne se dresse jamais.