“Depuis que sa femme a été victime de brûlures dans un accident de voiture, le docteur Robert Ledgard, éminent chirurgien esthétique, se consacre à la création d’une nouvelle peau grâce à laquelle il aurait pu la sauver. Douze ans après le drame, il réussit à cultiver une peau qui est une véritable cuirasse contre toute agression. Outre les années de recherche et d’expérimentation, il faut aussi à Robert un cobaye, un complice et une absence totale de scrupules. Les scrupules ne l’ont jamais étouffé. Marilia, la femme qui s’est occupée de Robert depuis le jour où il est né, est la plus fidèle des complices. Quant au cobaye…”
N’ayant pas eu le plaisir de lire le livre Mygale de Thierry Joncquet dont le film est librement adapté, je ne peux absolument pas me targuer de pouvoir faire une comparaison constructive. Vous vous contenterez donc d’un avis purement cinématographique.
De superbes images nous offrent une intrigue complexe et pour le moins surprenante dans ce film aux couleurs chatoyantes et à la chaleur hispanique. Débutant en 2012, le film reste un mystère complet, les événements s’enchaînant jour après jour, incompréhensibles, jusqu’à ce qu’un beau jour leur quotidien se voit bouleversé par l’intrusion d’un indésirable… Le choc est alors la clef de toutes nos interrogations et la vie du chirurgien Roberto nous est narrée en différents retours en arrière essentiels et bien ficelés. Heureux d’en savoir un peu plus sur cet homme peu loquace, nous comprenons alors doucement tous les tenants et les aboutissants de cette incroyable histoire mêlant science(-fiction), douleur et désir de vengeance (voire désir et vengeance) Et la toile, inextricable, se dessine alors sous nos yeux abasourdis. Une histoire diablement bien relatée donc dont on sort avec tout de même un regret: le manque de profondeur psychologique des personnages mais surtout une cruelle absence exégétique… Et pourtant, il doit s’en passer des choses dans la tête des deux protagonistes…
Devant le film j’étais dans un état de “OMG” perpetuel ^^