“Le Premier jour du reste de ta vie, ou cinq jours décisifs dans la vie d’une famille de cinq personnes, cinq jours plus importants que d’autres où plus rien ne sera jamais pareil le lendemain.”
Encore un film français plein de défauts, de lourdeurs et d’incohérences, peut-on se dire au premier coup d’oeil. Un titre un peu inquiétant et une photo de famille des plus banales. Mouais, qu’on se dit.
En fait, c’est le “mouais” qui est moisi. Le film, quant à lui, est tout simplement sublime. Une mise en scène originale et surprenante fait oublier tout le pathétique de la situation. Car il s’agit bien de cela: des jours plus importants que d’autres, autrement dit, des jours plus tristes, plus cons, où on se retrouve plus seul que jamais. Mais la vie continue et les autres sont, malgré tout, toujours là. Sans qu’on sache vraiment pourquoi. Ce film nous montre la vie de cette famille, leurs évolutions, leurs régressions, leurs caractères forcément différents… à travers des événements ponctuels mais aussi des allers-retours dans les méandres de leurs souvenirs et quelques expressions de leurs pensées et sentiments sans jamais alourdir ni ennuyer le spectateur.
Cela aurait pu être un drame familial commun et chiant mais ça ne l’est jamais. Chapeau bas, donc, à Monsieur Rémy Bezançon. Et au plaisir de revoir une de vos créations!