Le service au consommateur ? Aux oubliettes, ça ne fait pas gagner d’argent. Le cas par cas ? Ca prend trop de temps et le temps, comme tout le monde le sait, c’est de l’argent. Les arrangements à l’amiable ? Impensables, impossibles voire intolérables… Ben, tiens !
Tout cela me laisse, je dois dire, un peu perplexe. Nous avions déjà évoqué les bizarreries légales dans notre article Muffins et Rôtis de porc et, à nouveau, je m’interroge. Sous prétexte que le consommateur pourrait attaquer qui il veut pour toutes sortes de raisons plus ou moins absurdes, ce dernier se verrait déchu de sa place de VIP ad vitam aeternam ? Sous couvert du célèbre principe « œil pour œil, dent pour dent » associé à « l’homme est un loup pour l’homme » multiplié par « dans le monde des affaires, il n’y a que des requins », on n’écoute plus, ne transige plus, n’adapte plus ? Mais alors, messociétés (il faut bien leur garder un caractère asexué, non ?), vos produits et services vous les créez, améliorez, peaufinez, remplacez pour quoi ? Pour qui ? … Pour vous ?
Tout s’éclaire, c’était donc ça ! Le service minimum, les avertissements sous forme de SMS peu clairs, les contrats rédigés en trois pages (dont la taille de police frise le 6 et des poussières), les non réponses aux mails et courriers envoyés au service clientèle, les frais de rappel tout aussi exorbitants que les frais de réactivation, l’impossibilité de rompre son contrat même si on a été lésé, mal informé ou mal servi à moins de passer par le biais d’un avocat.
Comme ce n’est pas pour demain la veille, concluons en beauté sur ces faits plus que révoltants en laissant la parole à un grand penseur qui a influencé tant de générations qu’il ne sera pas nécessaire de le nommer : un tel désintérêt pour le bien-être du consommateur, “c’est vraiment trop injuste”.